De l'ostracisme à la folie : étude psychanalytique appliquée à "Les bonnes" de Jean Genet

نوع المستند : مقالات بحثیة

المؤلف

Université de Minia

المستخلص

Né de père inconnu, sa mère l’abandonne très tôt ; Genet est donc placé dans une famille d’accueil mais sa mère adoptive meurt à ses 12 ans. Il va alors dans une colonie pénitentiaire mais commence à voler et fuguer. A 19 ans, il s’engage dans la légion étrangère puis déserte l’armée, dès lors il mène une vie d’errance sans se soucier des normes de la société, dans la déviance, voyageant beaucoup, il vole pour survivre. Il se plonge aussi dans la littérature française et découvre alors les grands auteurs. C’est lorsqu’il est emprisonné un jour qu’il commence à écrire ses premiers poèmes, notamment "Condamné à mort". Ses premiers romans : "Notre-Dame des fleurs" en 1942, puis "Haute surveillance". C’est grâce à Jean Cocteau, qui s’intéresse à ses travaux qu’il est libéré de prison. Jean Genet écrit par la suite "Les Bonnes" en 1947, puis son autobiographie romancée "Le journal d’un voleur". Dès le début de l’agitation de mai 1968 en France, il commence ses activités politiques : il adhère aux idées d’extrême droite. Il meurt en 1986 d’un cancer dans sa chambre d’hôtel parisienne, laissant notamment comme ouvrage posthume "Le captif amoureux".

الكلمات الرئيسية